En matière d’itinérance, le GASP croit qu’une piste à explorer pour favoriser l’inclusion sociale est d’éviter la judiciarisation des personnes vivant en grande détresse, puisqu’elles peuvent très difficilement s’acquitter des contraventions. Les municipalités peuvent, par exemple, améliorer les règles entourant l’occupation de l’espace public.
Le Comité itinérance Haute-Yamaska a aussi identifié cinq besoins au niveau de l’itinérance : la consolidation des services existants grâce à du financement récurrent, l’accueil de nuit et un service d’urgence, un service alimentaire, les logements sociaux supervisés et non supervisés, et un suivi communautaire.
En matière de sécurité alimentaire, plusieurs initiatives ont vu le jour dans les dernières années pour répondre aux besoins grandissants. Il n’y a qu’à penser aux frigos anti gaspillage et à l’agriculture urbaine. Le GASP croit qu’un soutien accru des municipalités serait nécessaire pour développer davantage ces initiatives.
L’organisme souhaite en connaître plus sur ce que les candidats veulent faire pour assurer une plus grande sécurité alimentaire pour les gens vivants en situation de pauvreté et d’exclusion sociale. Le ministère de l’Agriculture a récemment mis en place un plan d’action en agriculture urbaine sur trois ans, ce qui permet aux municipalités d’obtenir des sommes pour elles-mêmes élaborer un plan d’action afin de structurer et planifier les interventions en agriculture urbaine.
Le GASP veut donc savoir si les candidats ont l’intention de faire une demande à ce sujet au MAPAQ.
Enfin, comme annoncé la semaine dernière par le GASP, l’organisme veut des engagements clairs en matière de logements abordables, sociaux, communautaires et coopératifs.