La Ville s'est alliée à deux organismes sans but lucratif, Nature-Action Québec et la Fondation pour la Sauvegarde des écosystèmes du territoire de la Haute-Yamaska (SÉTHY), pour développer et mettre en oeuvre un projet de conservation volontaire.
Donnée méconnue: pas moins du tiers du territoire de la ville de Granby - 5122hectares (12 657 acres) - est couvert de bois, de marais, de marécages et même de tourbières. «C'est l'équivalent de 5000 terrains de soccer ou 11 fois la superficie du Centre d'interprétation de la nature du lac Boivin», a illustré hier le maire Richard Goulet, à l'occasion d'un point de presse.
Au cours des deux dernières années, des inventaires du territoire ont été réalisés, dans la foulée de l'adoption du Plan vert de la Ville. Ils ont permis de conclure qu'une dizaine d'espèces en danger de disparition sont présentes et que, malgré le développement urbain, plusieurs de ces milieux créent encore un corridor naturel. «Il y a des bijoux d'espèces animales et végétales, comme la platanthère à gorge frangée, une orchidée rare, et le petit blongios, présent au lac Boivin», a lancé le coordonnateur en environnement à la Ville, Serge Drolet.
Selon lui, les milieux naturels jouent entre autres un rôle essentiel de purification et d'approvisionnement de l'eau qui alimente le réseau d'aqueduc de la ville. «Une tourbière, ce n'est pas un trou de bouette ni un nid à maringouins», relève M. Drolet.
Bien souvent, affirment Stéphanie Côté de Nature-Action Québec et François Leduc de la Fondation SÉTHY, les propriétaires ne connaissent pas tout ce qu'ils ont sur leur propriété et ce qu'ils peuvent faire pour le protéger. Différentes options s'offrent à eux, allant de la simple déclaration d'intention à la servitude de conservation, en passant par la création d'une réserve naturelle en milieu privé. Le guide produit par la Ville fournit de bonnes pistes de réflexion.
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