L'accès payant est devenu «la norme»

Les non-résidants de Granby devront payer pour fouler les sentiers du CINLB. «On est rendu là», affirme son directeur général, Mario Fortin.

L'accès au Centre d'interprétation de la nature du lac Boivin (CINLB) est gratuit depuis 31 ans. Mais cela va changer. Les non-résidants de Granby devront payer pour fouler les sentiers. «On est rendu là», a déclaré cette semaine le directeur général de l'endroit, Mario Fortin.


Le changement devrait se faire au cours des prochaines semaines. Aucune date précise n'a encore été avancée. «Nous sommes en train de peaufiner la mécanique», affirme M. Fortin, tout en précisant qu'il s'agit principalement d'ajustements à apporter aux systèmes informatiques du CINLB et de la Ville, les deux devant «s'arrimer».

Détail à retenir, selon le directeur général, les résidants de Granby «ne perdront rien». «Pendant 31 ans, ça a été gratuit et sans effort. Le seul effort qu'on va demander aux Granbyens pour venir, c'est d'avoir une carte loisirs. Ceux qui n'en ont pas pourront s'en procurer une à la piscine ou à la bibliothèque», dit Mario Fortin.

Les autres, ceux qui habitent l'extérieur de la ville, auront à assumer un coût d'entrée qui devrait osciller autour de 5 $ par adulte. Différents tarifs ont aussi été déterminés pour les aînés, les familles, etc. L'accès payant aux activités est devenu «la norme» au Québec, estime Mario Fortin.

À preuve, dit-il, une étude réalisée en décembre dernier par la Société des Attractions touristiques du Québec et Festivals et Événements Québec relève qu'une «forte majorité» d'individus serait encline à payer un prix d'entrée pour accéder à un parc, un site naturel ou d'interprétation.

«Plus tu as de monde, plus tu as de dépenses. Ça a l'air de rien, mais on ramasse un conteneur de déchets par semaine», fait valoir Mario Fortin. Le CINLB enregistre quelque 176 000 visites par année.

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