«On ne veut pas avoir de problèmes avec la Ville», indique Sandra Pétrin, gérante régionale de Parbridge Lifestyle Communities pour le Québec. «C'est la Ville qui a décidé. Il y a du monde qui a bâti sans permis de la Ville. Il y a beaucoup de bâtisses qui sont non sécuritaires. Le camping n'a pas de permis pour les annuels. Nous, on ne savait pas que ce n'était pas légal. Je ne dis pas que c'est la faute des résidants. Mais on n'est pas prêts à se battre avec la Ville. Je ne veux pas défendre une cause qu'on n'a pas une chance de gagner», dit-elle.
La décision de la Ville s'appliquera à toutes les résidences abritant des gens vivant au camping toute l'année, ce qui est interdit par le règlement municipal. Cela inclut les maisons jugées sécuritaires. Elles ne peuvent pas être déménagées aux parcs de maisons mobiles adjacents ou faisant face au Tropicana, qui sont remplis.
«Je trouve ça triste, ça touche beaucoup de nos employés», dit Sandra Pétrin. Elle soutient toutefois qu'il est faux de prétendre que la démarche entreprise par la Ville plaît aux propriétaires, qui souhaitaient le départ de ces résidants permanents pour faire du Tropicana un camping cinq étoiles, à l'image de ceux que possède l'entreprise. «Là-dedans, il y avait beaucoup de belles maisons. Ça ne fait pas notre affaire de sortir 48 personnes des maisons», dit-elle.
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