C'est «une alternative à la prison raisonnable» dans les circonstances, a indiqué son avocat, Serge Michon, à sa sortie de la salle d'audience du palais de justice de Granby.
«C'est ce que ça valait [pour le crime]», a dit le criminaliste.
La suggestion commune de la Couronne et de la défense était de 75 heures de travaux communautaires, mais le juge de la Cour du Québec Gabriel Lassonde a préféré hausser la peine à 100 heures.
Comme Mme McDuff, 51 ans de Roxton Falls, travaille la semaine, il lui sera permis de purger sa peine durant les week-ends.
Pas de jurisprudence
Les deux parties n'ont pas trouvé de cas similaire dans la jurisprudence canadienne, seulement des situations apparentées. L'accusation d'outrage à des restes humains s'applique habituellement dans des cas de meurtre, et non lorsque la personne est décédée depuis longtemps.
La peine maximale est alors de cinq ans, et il n'y a pas de peine minimale.
«Il faut lui faire prendre conscience que son geste est répréhensible», a soutenu Geneviève Cardin, pour le ministère public.
Me Cardin a rappelé que le crime comportait «une certaine forme de préméditation». Mme McDuff se serait vantée, à son travail, d'avoir disposé des restes de sa belle-soeur, le 16 octobre 2009, et d'avoir retiré la plaque qui portait le nom de Diane Malo, au cimetière Saint-Bernardin.
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