L'ancien candidat assure que son appel s'inscrit dans le cadre d'une démarche non partisane. «Je trouvais sa déclaration mal fondée et extrêmement mal venue, surtout avant la semaine de prévention du suicide. Il a fait des excuses qui n'en étaient pas. J'ai laissé passer. Mais quand il est revenu le lendemain pour dire qu'il avait des appuis, ça m'a fait réagir. C'est ce qui me scandalise», dit-il.

Rappelons que mercredi dernier, le sénateur Boisvenu a affirmé «qu'il faudrait que chaque assassin aurait (sic) droit à sa corde dans sa cellule pour décider de sa vie». Il s'est excusé un peu plus tard, mais est revenu à la charge le lendemain en disant qu'il avait reçu des centaines de messages de soutien.

Pour appuyer sa démarche, Bernard Demers se réfère au suicide de Paul Laplante, le mari de Diane Grégoire, qui était soupçonné du meurtre de cette dernière. «Pensez-vous que les enfants de Diane Grégoire sont heureux du suicide de leur père? En plus de tous ces drames, ils ne sauront jamais la vérité.»

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