Garlancha Célestin a eu l'occasion de revoir Haïti à trois reprises depuis le tremblement de terre. Son plus récent séjour a eu lieu en décembre. Chaque fois qu'il y pose les pieds, ses sentiments sont partagés.
«C'est 50-50. Ça me fait toujours plaisir de revoir ma famille et mes amis, mais je trouve triste de voir l'état du pays et la passivité de tout le monde», dit-il.
Le jeune homme donne pour exemple l'aéroport de Port-au-Prince, qui n'a pas encore été remis en état. «C'est inacceptable comme porte d'entrée du pays!»
Certaines maisons, ajoute-t-il, n'ont même jamais été libérées des décombres. «Et près du Palais national, il y a encore plein de tentes, alors que c'était supposé n'être qu'une solution temporaire.»
M. Célestin admet que la tâche de reconstruction est immense. Il déplore néanmoins «que peu de choses aient été faites par rapport à ce qui reste à faire». «Je suis content qu'ils soient plusieurs pays sur place, mais il manque un chef de file pour diriger les projets.»
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