Quartiers blancs: des citoyens peu convaincus

Thérèse Dubé, de la rue Bernard-Léveillé, déplore notamment le fait que les quartiers blancs aient été désignés sans consulter les résidants.

Un an après leur implantation à Granby, les quartiers blancs ne font pas l'unanimité chez les citoyens. Ils sont nombreux à déplorer le manque de sécurité qui découle de l'abandon du sel de déglaçage dans les rues.


Thérèse Dubé habite la rue Bernard-Léveillé au Mont-Plaisant. Dans une lettre publiée hier dans nos pages, la dame affirme que sa rue se transforme en véritable patinoire à certains moments. «Je paie les mêmes taxes que tous les résidants de Granby. Pourquoi serais-je incapable de sortir de chez moi sans risquer de me casser la gueule?», écrit-elle.

«Quand je sors de chez moi, je glisse, en auto et à pied.»



Mme Dubé s'inquiète aussi de la sécurité des enfants qui se rendent à pied à l'école Eurêka, située non loin de chez elle. «Est-ce mieux d'avoir du sang que du sel? Il faut prévenir!», lance-t-elle. «Je déplore aussi le fait qu'on ait choisi les quartiers blancs sans consulter les résidants.»

L'an dernier, dans un souci environnemental, la municipalité avait transformé trois secteurs en quartiers blancs: celui situé au nord du Centre d'interprétation de la nature du lac Boivin, comprenant notamment les rues Drummond, de l'Estrie, Quévillon, des Rossignols, Bienvenue et de Versailles; un second situé de chaque côté de la rue Denison Est, entre le boulevard Pierre-Laporte et la rue Ostiguy; et un troisième couvrant l'ensemble du Faubourg du Séminaire, au nord de la rue Cowie.

Cet hiver, deux autres quartiers ont été décrétés «blancs» dans l'ancien canton. Le premier est enclavé entre le boulevard David-Bouchard, la rue Dufferin et le territoire de Shefford, l'autre est aussi au nord du boulevard David-Bouchard, entre Dufferin et St-Jude Nord. Dans tous ces quartiers, le sel de voirie est remplacé par de l'abrasif (petites pierres), qu'on épand aux intersections, dans les courbes et dans les pentes.

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