Une «grenouille» à la rescousse pour retrouver le petit Maxime

La grenouille qui a été mise à l'eau en matinée hier avait pour mission de briser la glace sur la rivière en aval de l'endroit de la disparition de Maxime Dion. L'objectif est que cette glace, une fois brisée, s'écoule en suivant le courant de la rivière, et qu'elle emporte avec elle le frasil qui nuit au travail des plongeurs.

Les recherches pour retrouver le petit Maxime Dion, qui a disparu lundi dans les eaux de la rivière Noire à Upton ont encore une fois été infructueuses, hier. Malgré l'aide d'une grenouille, une rétrocaveuse amphibie utilisée pour briser les embâcles sur les rivières au printemps, les secouristes n'avaient toujours trouvé aucun signe du jeune garçon à la tombée du jour. Après quatre journées de recherches sans succès, les plongeurs de la Sûreté du Québec seront de retour sur le cours d'eau dès le lever du soleil ce matin.


«Les plongeurs ont utilisé un bateau Zodiak pour suivre la rétrocaveuse amphibie, mais la glace ne bouge pas puisqu'il n'y a pratiquement pas de courant. Si on peut venir à éliminer tous ces morceaux de glace, ça va nous aider beaucoup dans nos recherches», a indiqué le porte-parole de la Sûreté du Québec, Claude Denis.

Les efforts des secouristes ont en effet été entravés hier par la présence de frasil sous la glace. Le frasil est un amas de neige qui s'accumule sous la glace empêchant du même coup les plongeurs de la SQ de fouiller la rivière.



«Le couvert de la glace était solide sauf qu'il y avait du frasil jusqu'au fond de l'eau. On ne pouvait pas rentrer sous la glace. On essaie de briser la glace de la rivière de façon à libérer tout ce frasil et nous faire un espace pour nous permettre de plonger», a expliqué le sergent Alain Cyr, l'un des plongeurs de la SQ qui a passé la journée à arpenter la rivière.

La grenouille qui a été mise à l'eau en matinée avait pour mission de briser la glace sur la rivière en aval de l'endroit de la disparition de Maxime Dion. L'objectif est que cette glace, une fois brisée, s'écoule en suivant le courant de la rivière, et qu'elle emporte avec elle le frasil qui nuit au travail des plongeurs. La stratégie a semblé commencer à fonctionner en fin d'après-midi, mais la noirceur a forcé les deux équipes de plongeurs à suspendre leurs recherches aux alentours de 17h. Ils reprendront leurs opérations aujourd'hui en matinée.

Les pompiers d'Acton Vale et d'Upton ont également continué de patrouiller sur les berges, hier, à quelques centaines de mètres du site où l'enfant de six ans a été vu pour la dernière fois. Plus bas, à un endroit où la rivière est très peu profonde et où s'enchaîne une succession de rapides, des policiers de la SQ scrutent l'eau 24 heures par jour, au cas où le corps du petit passerait, même si la distance et le faible courant en amont rendent la chose peu probable.

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