Selon certains médias, il s'agirait du jeune Maxime Dion, six ans, une information qui n'a toutefois pas été confirmée par les policiers.
«L'enfant était chez un ami, dans la cour arrière du 516, montée des Pins à Upton, indique Claude Denis, porte-parole de la Sûreté du Québec. Le petit garçon aurait tenté d'aller sur la glace pour sauver un petit chien. Dans sa manoeuvre, il est tombé à l'eau et le chien aussi.»
La scène s'est déroulée vers 17h sous les yeux de son grand frère d'une dizaine d'années, qui se prénommerait Alexandre. Celui-ci s'est empressé d'appeler les secours.
Rapidement, des équipes de recherche ont été dépêchées sur place.
Malgré la noirceur, des policiers de la Sûreté du Québec et des pompiers d'Upton et d'Acton Vale ont travaillé d'arrache-pied toute la soirée pour tenter de retrouver le garçonnet. Des recherches ont été effectuées sur l'eau, sur le sol et à partir des airs. Sans succès, malheureusement.
«Les pompiers ont été mis à contribution avec un bateau, précise M. Denis. Des équipes font aussi des recherches au sol. Nous avons un maître-chien sur place et un hélicoptère de la Sûreté du Québec a aussi été appelé. Il a déjà survolé la rivière. On est capables de faire certaines recherches même s'il fait noir.»
À 22h30, les équipes étaient toujours sur place, mais M. Denis n'était pas en mesure de préciser jusqu'à quelle heure dans la nuit les recherches allaient se poursuivre.
Les équipes de plongeurs de la SQ, elles, n'ont toutefois pas pu entamer leur travail hier soir. «Les plongeurs seront mis à contribution demain (aujourd'hui), mentionne le porte-parole de la Sûreté du Québec. C'est trop dangereux pour leur sécurité de plonger dans le noir.»
Les policiers ont également demandé aux riverains du secteur de porter une attention particulière et de vérifier les berges en aval de la rivière. Le jeune garçon portait une veste verte avec un dinosaure au moment de sa disparition.
Visiblement touché par le drame, le porte-parole de la Sûreté du Québec, Claude Denis, a reconnu hier que ce genre de situation est toujours difficile à vivre pour les effectifs policiers. «C'est sûr qu'on a tous des enfants, indique-t-il. Il n'y a pas de bon moment pour que ça arrive, mais on dirait que c'est encore pire à quelques jours de Noël comme ça. Ça vient tous nous chercher, c'est évident.»
Ce drame n'est pas sans rappeler celui qui a coûté la vie au jeune Marc-Antoine Latulippe, 11 ans, en avril 2008. Le garçon jouait en bordure de cette même rivière Noire, à Roxton Falls, lorsqu'il est tombé dans l'eau. À ce moment, la crue printanière importante avait compliqué les recherches. Il avait fallu huit jours pour retrouver le corps de l'enfant, à environ deux kilomètres de l'endroit où il avait été aperçu pour la dernière fois.