Car la Ville de Bromont a ajouté de nombreuses contraintes pour le développement en montagne. Alors que, jusqu'à maintenant, le même règlement s'appliquait à l'ensemble des projets immobiliers, le conseil a décidé, à l'instar de plusieurs municipalités au Québec, que les terrains en montagne nécessitaient une attention particulière.
«Il s'agit d'un outil discrétionnaire, précise Jean-François Vachon, directeur de l'urbanisme et du développement durable à la Ville de Bromont. C'est une série d'objectifs et de critères et l'idée est de s'assurer que les projets répondent à un maximum de ces critères. On s'attend à ce que les promoteurs les prennent en considération dans la préparation de leurs projets. Mais s'ils expliquent pourquoi ils ne peuvent pas respecter tel ou tel critère, il revient au conseil d'approuver les projets malgré tout, ou non, s'ils jugent que trop de critères ne sont pas respectés.»
Les objectifs de ce nouveau PIIA sont nombreux, mais la plupart sont orientés vers le respect du milieu naturel et l'intégration des bâtiments et des routes au paysage. Considérant les nombreuses inondations vécues cet été, plusieurs points concernent également le drainage, afin de réduire le ruissellement des eaux de surface.
La Ville a même réalisé un plan divisant son territoire en différentes zones selon la valeur écologique du milieu, celle-ci allant de nulle à élevée. Il est maintenant fortement encouragé d'éviter les constructions dans les secteurs à valeur écologique élevée.
Souplesse
Mais au-delà de ces objectifs généraux, la Ville a élaboré de nombreux critères pour les atteindre, ceux-ci étant souvent très précis. À titre d'exemple, on y suggère notamment les couleurs de revêtements acceptables et l'aménagement des portes de garage double sur les faces latérales des bâtiments plutôt que sur les façades.
Tous les détails dans notre édition de mardi