«Il n'y a rien qui bouge. Aucune rencontre avec l'employeur n'a eu lieu et aucune n'est prévue à court terme», explique Luc Lachapelle, délégué syndical.
Selon lui, il serait surprenant que l'impasse débouche sur une solution avant la période des vacances de Noël.
Rappelons que les employés syndiqués ont déclenché cet ultime moyen de pression avant que l'employeur ne décrète un lock-out. Au tout début du mois de décembre, Steve Diakowski, président et chef de la direction d'Allan Candy, avait envoyé une lettre aux employés stipulant que si ces derniers n'acceptaient pas la dernière offre patronale, un lock-out allait être décrété le 14 décembre.
Les négociations touchent notamment les salaires, la contribution de l'employeur au RÉER des employés, les assurances collectives ainsi que la reconnaissance de l'ancienneté.
Depuis la fin de la précédente convention collective, le 6 mars dernier, 24 rencontres ont eu lieu entre les deux partis. La dernière offre d'Allan Candy en novembre avait été rejetée à 99 % par les employés syndiqués affiliés au Syndicat international des travailleurs de boulangerie, confiserie, tabac et meunerie.
En attente d'un signal
Selon Luc Lachapelle, les travailleurs attendent un signal de la partie patronale pour retourner à la table des négociations. «Notre première demande est de recommencer à négocier. On attend un coup de téléphone pour négocier "pour vrai", et pas pour se faire imposer des conditions», précise-t-il.
Malgré tout, le moral des grévistes semblait bon lors de la visite de La Voix de l'Est, hier, et le spectre de la délocalisation ne semble pas les inquiéter outre mesure pour le moment.
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