Du bon et du mauvais

Marielle Farley du Potager Mont-Rouge de Rougemont.

Quand David Côté a lu, hier matin, que des maraîchers remettaient en question leur production de fraises et de framboises, en raison des fortes redevances qu'ils doivent payer à leur association, il a sursauté.


«On sent que ça chauffe présentement», admet le jeune homme, maraîcher de profession et administrateur de l'Association des producteurs de fraises et de framboises du Québec (APFFQ).

On apprenait en effet que certains producteurs songent à abandonner leur production de petits fruits, en raison du peu de rentabilité de ce type de culture, dû notamment aux cotisations qu'ils doivent payer à leur association. Dans certains cas, la note peut atteindre des centaines de dollars par année.



Selon David Côté, il faut plutôt voir le côté positif du regroupement. «L'APFFQ est l'une des plus belles associations dans le domaine de l'alimentation au Québec. On travaille pour tous les producteurs, qu'ils soient petits ou grands, avance-t-il. Pour répondre à la demande et avoir du poids sur le marché, ça prend une telle association.»

Il souligne, entre autres, la création de la marque «Les Fraîches du Québec» pour faire compétition à la fraise américaine. «On a également un comité de recherche pour trouver de nouvelles variétés pour les producteurs. Et tout le monde en profite. On fait assez de recherche pour justifier l'existence de l'Association», soutient-il.

M. Côté fait également mention du maintien des prix à la consommation et des efforts de l'Association pour permettre aux entreprises de continuer à avoir recours à une main-d'oeuvre locale rémunérée au rendement, plutôt qu'à l'heure.

Bref, croit-il, les membres de l'APFFQ en ont pour leur argent.



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