Guignolée des médias : pour aider toute l'année

La Guignolée des médias qui se déroule aujourd'hui et la Grande Guignolée qui se déroulera dimanche permettront vraisemblablement à SOS Dépannage Moisson-Granby de fournir de l'aide alimentaire aux gens de la région toute l'année.

Aujourd'hui, la rue Principale de Granby sera particulièrement animée à l'occasion de la Guignolée des médias. Des représentants des médias s'approcheront de votre voiture pour recueillir des dons et solliciteront les clients dans les restaurants. On pourra aussi donner dans certains commerces qui recueilleront des dons ou en composant le 1-866-908-9090.


La Guignolée des médias précède de quelques jours la Grande Guignolée de SOS Dépannage, le dimanche 4 décembre, qui permet habituellement à l'organisme de fournir des dépannages alimentaires aux gens de la région pendant toute l'année.

«La Guignolée des médias vient compléter notre guignolée: on reçoit plus d'argent que de denrées (à cette occasion)», indique le directeur général de SOS Dépannage Moisson-Granby, Norman Dunn. L'an dernier, la Guignolée des médias avait permis de recueillir 854 kilos de denrées et 11 344,84 $ en argent.



La Grande Guignolée de SOS Dépannage avait, quant à elle, permis d'amasser 25 000 $ et 70 tonnes de denrées à la fin décembre. Il en faut au moins autant cette année pour parvenir à passer l'année entière sans devoir lancer un appel à l'aide à la population parce que le comptoir alimentaire est à sec.

Dans la région, toutes les denrées et l'argent versé dans le cadre de ces deux guignolées seront remis à SOS Dépannage Moisson-Granby, exception faite de Bromont, où le Centre de dépannage Soeur Marguerite organise sa collecte et fournit le dépannage alimentaire aux résidants de cette municipalité.

Dans la région, depuis plusieurs années, on a mis fin à la traditionnelle distribution de paniers de Noël aux personnes démunies, ce qui a fait l'objet d'une concertation entre les organismes. «Quand il y avait beaucoup de demandes, ça pouvait prendre de 30 % à 40 % du contenu de la guignolée et on se retrouvait en mai ou juin avec une banque alimentaire complètement vide. C'est une façon de s'assurer qu'il y a aura de la bouffe pour les gens qui ont besoin d'aide en décembre, en février ou en juillet», fait valoir Norman Dunn.

Tous les détails dans notre édition de jeudi

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