«Ils ont décidé de ne pas repartir la production. L'employeur nous a dit de ne pas revenir pour le reste de la journée après notre moyen de pression», raconte Sylvain Amireault, représentant syndical des 240 employés de l'usine. «Ils (la direction) nous ont dit que c'était en quelque sorte un mini lock-out», rajoute le représentant. Malgré leur intention de retourner au travail, les employés ont consenti à ne pas être payés pour cet après-midi de congé imposé par l'employeur.
Les travailleurs syndiqués, représentés par le Syndicat international des Travailleurs et Travailleuses de Boulangerie, Confiserie, Tabac et Meunerie, affilié à la FTQ, donnent maintenant deux jours à la partie patronale pour proposer une nouvelle offre pour renouveler la convention collective, échue depuis mars dernier. «Si mercredi ils ne nous ont pas encore rappelés pour une nouvelle proposition, nous allons de nouveau procéder à des moyens de pression», avance M. Amireault, sans toutefois préciser la teneur ou la durée des actions que le syndicat compte entreprendre. Depuis mars dernier, 24 rencontres entre le syndicat et l'employeur n'ont pas permis de dénouer l'impasse dans laquelle ils sont plongés.
David Plamondon, vice-président opérations de Allan Candy, n'a pas rappelé La Voix de l'Est, hier.