Une nouvelle ligne entre St-Césaire et Bedford

Hydro-Québec souhaite construire une nouvelle ligne de transport d'électricité de 230 kilovolts (à droite) pour remplacer celle existante de 120 kV (à gauche).

Si Hydro-Québec ne construit pas une nouvelle ligne entre les postes de Saint-Césaire et Bedford, comme elle le planifie, les régions desservies par le réseau déjà existant manqueraient d'électricité d'ici 15 ans en raison de la croissance grandissante des besoins, a fait savoir Ginette Cantin, conseillère en relation avec les milieux au Bureau de Saint-Hyacinthe, hier.


Actuellement, la demande est de 198 mégawatts. D'ici 15 ans, elle passera à 233, selon les prévisions d'Hydro-Québec, soit une augmentation de 15%. «Le réseau actuel ne pourrait pas livrer pour y répondre. Et je pense que ça ne tente à personne de manquer d'électricité dans quelques années», indique-t-elle.

Cette augmentation des besoins a été notée selon les tendances de consommation des dernières années, explique Mme Cantin. «On la voit dans le nombre de demandes de raccordement à de nouvelles maisons et les besoins agricoles sans cesse grandissants à cause de l'augmentation des opérations mécanisées», dit-elle.



Hydro-Québec projette depuis le printemps dernier de construire une nouvelle ligne de transport d'électricité de 230 kilovolts (kV) pour «assurer la fiabilité de l'alimentation électrique régionale». Étalée sur 35 kilomètres entre les postes de Saint-Césaire et Bedford, elle traverserait huit municipalités réparties dans deux MRC, soit Saint-Césaire et Ange-Gardien, dans Rouville, ainsi que Farnham, Sainte-Sabine, Notre-Dame-de-Stanbridge, Stanbridge East et le canton de Bedford, dans Brome-Missisquoi. Les coûts de ce projet, encore très approximatifs, tourneraient autour de 65 M$.

Actuellement, la ligne de transport existante, construite dans les années 1970, n'est que de 120 kV.

À long terme, les nouvelles installations projetées permettraient de répondre à l'augmentation des besoins en électricité jusqu'en 2055. Elles consolideront également l'exportation d'hydroélectricité vers la Nouvelle-Angleterre.

Tracé



Hydro-Québec en est actuellement à rencontrer les élus municipaux, les MRC et les représentants de l'UPA.

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