Entre le parc de la Yamaska et le CINLB : six kilomètres à préserver

Cette année, sept propriétaires ont accepté de signer un engagement moral pour préserver les espèces florales sur leur terrain, a indiqué François Leduc de la Fondation pour la sauvegarde des écosystèmes du territoire de la Haute-Yamaska. Ce sont maintenant 17 propriétaires qui se sont engagés depuis l'année dernière à ne pas altérer les parties de leur terrain qui bordent la rivière Yamaska.

Près de 30 % du territoire bordant la rivière Yamaska entre le parc de la Yamaska et le Centre d'interprétation de la nature du lac Boivin sont maintenant protégés. La Fondation pour la sauvegarde des écosystèmes du territoire de la Haute-Yamaska (FSÉTHY) poursuit son travail pour convaincre d'autres propriétaires à s'engager dans la préservation de ce secteur.


Cette année, sept propriétaires ont accepté de signer un engagement moral pour préserver les espèces florales sur leur terrain, a indiqué François Leduc de la FSÉTHY. Ce sont maintenant 17 propriétaires qui se sont engagés depuis l'année dernière à ne pas altérer les parties de leur terrain qui bordent la rivière Yamaska. Les discussions se poursuivent avec les autres propriétaires pour les inciter à en faire autant.

Le corridor de la rivière qui est visé par le projet d'aire protégée, long de six kilomètres, compte une soixantaine de propriétaires. Les terrains de trois de ceux-ci équivalent à environ 60 % du territoire à protéger.



Les rencontres avec les propriétaires se passent très bien, fait remarquer M. Leduc. Très peu affichent une résistance à ce que leurs terrains fassent partie d'une aire protégée, note-t-il. «On sent une grande ouverture des gens. Ils sont conscients de la richesse de la rivière et ils veulent la conserver. On doit trouver avec eux la meilleure façon d'y arriver.»

La FSÉTHY en est maintenant à étudier d'autres approches pour réaliser son objectif de créer un corridor protégé sur la rivière Yamaska. En plus d'engagements moraux demandés aux propriétaires concernés, M. Leduc estime que des incitatifs fiscaux pourraient leur être offerts.

Pour encourager des propriétaires à protéger de manière perpétuelle des parties de leurs terrains, à les céder ou les vendre à la Fondation, M. Leduc pense que les gouvernements pourraient leur consentir des avantages fiscaux. «Il existe différents moyens d'y arriver. On doit examiner tout ça», dit-il.

Rare libellule



Les biologistes de Nature-Action Québec ont par ailleurs terminé le recensement des espèces florales et animales qui vivent dans le corridor. Leur travail a permis de répertorier une grande variété de plantes dans le secteur.

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