La situation aurait pu s'envenimer si ce n'avait été de la forte présence policière. Au moins sept voitures de police ont été dépêchées sur les lieux.
Les représentants du CPQMC-I voulaient avoir accès au chantier pour «informer» la vingtaine de travailleurs sur place. Mais Yann Tremblay, aussi propriétaire du terrain et de la bâtisse, a refusé de leur accorder ce droit, arguant qu'il s'agit d'une propriété privée et d'une grève illégale.
Les travailleurs de la construction, plusieurs venus de la région montréalaise, ont bien tenté de protester. Une joute verbale s'est engagée. Mais, dans les circonstances, ils n'ont pas eu le choix de collaborer. Ils sont demeurés sur place environ une heure, soit le temps qu'un des leurs rencontre des travailleurs du chantier.
«En vertu de la Loi sur les conventions collectives, le syndicat avait le droit de leur parler. Mais les gars sont libres de faire ce qu'ils veulent après» a laissé tomber Yann Tremblay. Et selon lui, ce que les travailleurs du chantier du centre médical souhaitent, c'est de continuer leur boulot.
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