Une entente entre leur association et la direction d'Agropur s'est toutefois conclue en fin d'après-midi, ce qui a mis un terme à ce que le vice-président en relations publiques de l'entreprise, Jean Brodeur, qualifie de «mésentente».
«C'est malheureux que ça se soit rendu là, mais au moins, il n'y a eu aucune conséquence au niveau de la production», fait-il savoir.
Tout a commencé mercredi dernier, quand la direction de l'usine a décidé d'enlever les boyaux d'arrosage permettant aux livreurs de nettoyer l'extérieur de leur véhicule une fois la cargaison rendue à bon port.
La raison: «Il y avait d'importants enjeux au niveau de la santé et de la sécurité», indique M. Brodeur.
C'est que les boyaux traînaient sur le sol et il y avait des risques pour les employés de trébucher sur l'un d'eux.
«Comme dans toute usine, la santé et la sécurité, c'est un enjeu extrêmement important pour nous», mentionne M. Brodeur.
Le DG de l'Association des transporteurs de lait, Marcel Beaudry, a tenté à plusieurs reprises d'engager la discussion avec la maison-mère d'Agropur, mais «rien ne s'est passé», affirmait le président de l'association, Gérald Guérin, en milieu d'après-midi hier, juste avant que les deux parties ne se rencontrent finalement.
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