M. Goulet n'a pas hésité à qualifier de «très généreux» le programme élaboré par l'administration municipale. Celui-ci est une des solutions mises de l'avant par la Ville à la suite des épisodes de pluies diluviennes qui ont provoqué des centaines de refoulements d'égouts en juillet dernier.

La Ville s'est aussi engagée à devancer à 2012 les travaux de réfection des infrastructures d'égout et d'aqueduc dans le quadrilatère des rues Saint-Charles, Cowie, Principale et Saint-Antoine.

Pour la mise sur pied du programme d'aide financière, la Ville dit avoir consulté des plombiers pour connaître les coûts de différents scénarios, comme si plus d'un clapet doit être installé, s'il y a du ciment à refaire, etc. «On ne veut pas que les gens soient brimés. On a pris l'estimation la plus élevée, de 1500 $, et on a établi le remboursement à 50 %», explique Richard Goulet.

Le conseiller Pascal Bonin, qui a reproché à la Ville au cours des derniers mois de ne pas en faire assez pour le renouvellement des infrastructures urbaines, n'a pas caché sa satisfaction. «Quand on jette la pierre, il faut savoir donner la fleur, a-t-il lancé à l'endroit du maire Goulet. C'est vrai que le programme est très généreux. J'ai été dur avec vous dans ce dossier-là, mais je dois dire que vous avez travaillé fort.»

Le formulaire à remplir pour déposer une demande d'aide financière est disponible au service des finances ainsi que sur le web au www.ville.granby.qc.ca. Avant d'obtenir un remboursement, les citoyens doivent présenter une demande à la Ville avec l'estimation des travaux pour savoir s'ils sont admissibles ou non à une aide. Si c'est le cas, ils devront par la suite fournir une copie des factures, de même qu'une preuve que l'entrepreneur dispose du permis requis pour effectuer ce type de travail. Seuls les travaux réalisés après le 3 octobre, date d'entrée en vigueur du programme, seront admissibles.

La Ville de Granby a fixé le budget annuel de cette aide financière à 50 000 $; budget qui pourra être revu à la hausse en 2012, si la demande devait le justifier, précise le maire. Ce dernier a par ailleurs émis le souhait «que les citoyens soient clairs, limpides et honnêtes avec leurs factures».

Selon la réglementation municipale, toutes les résidences, autant les nouvelles constructions que celles déjà existantes, doivent être équipées de clapets antiretour. Cette disposition existe depuis 1943.

Abonnez-vous à La Voix de l'Est