«C'est la première production de l'entreprise en chiffre d'affaires. On vend nos courges partout au Québec avec les Provigo et les Loblaw. Environ 40 % de notre production est écoulée aux États-Unis. On en produit de 50 000 à 60 000 boîtes par année», a expliqué cette semaine Marielle Farley, propriétaire avec son conjoint, Robert Beauregard, de la ferme maraîchère de Rougemont.
Le couple cultive une vingtaine de variétés de courges. Cela occupe 100 des 400 acres de la propriété du rang Grande-Caroline, qui compte une trentaine d'employés saisonniers. Le Potager Mont-Rouge fait également produire cette plante de la famille des cucurbitacées par d'autres producteurs de la région sur une superficie d'environ 100 acres. «On se protège au cas où on aurait du gel ou de la grêle. C'est une sécurité pour qu'on puisse être sûr de répondre à la demande», précise Mme Farley.
Alors que d'autres maraîchers cultivent une grande variété de fruits et légumes, Marielle Farley et Robert Beauregard ont choisi de se spécialiser dans certaines cultures, en l'occurrence les courges et les tomates (50 variétés) ainsi que le maïs et les fraises. Ce sont des habitués du marché public Jean-Talon, à Montréal, et, plus nouvellement, du marché public de Drummondville.
Des adeptes
Cela fait plus de 30 ans que les courges poussent dans les champs du Potager Mont-Rouge. Elles ont gagné en superficie au fil des ans. Tout a commencé avec la courge Sweet Mama (aussi connue sous le nom de courge buttercup). Les Haïtiens, en particulier, en étaient friands. «Ils nous achetaient ça par caisses au marché Jean-Talon. Pour eux, cette courge est aussi importante au Nouvel An que la dinde l'est pour nous. Ils font une soupe-repas avec. C'est une tradition», raconte Marielle Farley.
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