Cette avenue semble inévitable, selon M. Lemoy, puisque la Ville de Granby souhaite que l'organisme sans but lucratif s'autofinance davantage. «C'est ce que nous avions convenu lorsque nous nous sommes entendus pour la construction du nouveau pavillon d'accueil», a opiné hier le maire, Richard Goulet.
S'il reste encore plusieurs points à régler, il est cependant d'ores et déjà clair que les résidants de Granby, détenteurs de la carte loisirs, pourront continuer à profiter gratuitement des attraits naturels et des installations du centre. Il en va cependant autrement pour les résidants des villes environnantes et des touristes de passage dans la région. Ils devront assumer un coût d'entrée, qui reste à établir, précise Jean-Marie Lemoy. «On regarde ce qui se fait dans les autres centres autour, comme au parc de la Yamaska ou au Mont-Saint-Hilaire, où ça varie entre 2$ et 5$ par personne», relève-t-il.
Bien qu'une dizaine de villes voisines jouissent d'une entente avec la Ville de Granby en matière de loisirs, celle-ci n'inclut pas le CINLB, précise le maire Goulet.
«Quand on regarde les investissements qu'on a faits au Centre, il faut que les Granbyens puissent en bénéficier. Mais c'est normal que les gens de l'extérieur aient une cotisation minimale à assumer», dit le maire.
Accès
Cela restera à confirmer, mais l'option la plus simple veut que les visiteurs du centre se présentent à l'accueil du nouveau pavillon pour y acquitter leur droit d'accès ou y présenter leur carte loisirs. Agrandi au cours de l'été au coût de 2 millions$, le bâtiment a été aménagé pour que les amants de la nature y transitent dorénavant pour accéder aux sentiers.
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