Location à court terme en zone résidentielle : des Suttonnais en ont ras le bol

La location à court terme de chalets et de condos ne fait pas que des heureux à Sutton. Depuis deux ans, des résidants du secteur Boulanger-Maple vivent des désagréments causés par la présence de locataires de passage dans leur voisinage. Et il appert que la situation ne va pas en s'améliorant.


Quelques-uns ont récemment enjoint, par lettre, le responsable du domaine Le Montagnard de prendre les mesures nécessaires pour que cesse le dérangement. Bruit à toute heure du jour et de la nuit, circulation excessive, stationnement abusif dans les rues avoisinantes et amoncellement d'ordures font partie des doléances exprimées par les citoyens de ce quartier.

«C'est devenu très incommodant pour les gens. Et cet été, ça a été pire que jamais», affirme l'un des signataires de la lettre, Réjean Harvey. Celui-ci souligne que par le passé, les résidants du secteur se plaignaient sur une base individuelle, mais qu'une dizaine d'entre eux se sont regroupés de façon spontanée récemment.



Ceux-ci visent particulièrement les chalets Skiin-Skiout de la rue Lacaille et Le Suttonois de la rue Maple, qui peuvent chacun accueillir jusqu'à une vingtaine de personnes à la fois.

Le week-end dernier a semblé mettre le feu aux poudres. Dans la missive, adressée à un responsable du Montagnard, les plaignants racontent leurs déboires causés par la présence d'un groupe particulièrement «turbulent». Confrontés à du bruit jusqu'à tard dans la nuit, vendredi et samedi, et à l'encombrement des rues, les résidants déplorent le fait de ne pas avoir pu joindre une personne responsable du domaine locatif pour qu'elle intervienne.

«Depuis trop longtemps, les résidants du secteur sont fortement dérangés par les comportements de vos clients et par votre mauvaise gestion des problèmes qu'ils vivent. Nous tenons à vous informer que nous ne tolérerons plus de telle situation et nous nous attendons à ce que de tels événements ne se reproduisent plus», peut-on notamment lire.

Tous les détails dans notre édition de mercredi

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