«Il y en a moins qu'avant», confirme la directrice du poste de la SQ d'Acton, Chantale Doyon. Jusqu'à maintenant, les agents ont fait des prises bien en deçà de celles des années fastes: contre 35 000 plants arrachés en 2009, les récoltes ont chuté à 1600 l'année suivante puis sont remontées à 3600 cette année.
La météo défavorable a joué un rôle, bien sûr, mais selon Mme Doyon, les mariculteurs ont surtout raréfié leurs cultures afin de ne pas subir de pertes aussi importantes que par le passé. Un phénomène observé partout en Montérégie, dit la lieutenante.
«C'est comme ça partout. Les mariculteurs se sont raffinés en faisant de plus petits îlots dans les champs, plus difficilement repérables et moins accessibles. On ne voit plus des îlots de 1000 plants comme on en voyait avant.» Elle ajoute que «notre travail est en cause dans cette baisse».
La différence n'a-t-elle tout simplement pas été saisie? Mme Doyon assure que non. «Je suis persuadée qu'il y en avait moins. On ose espérer que ça a envoyé les mariculteurs ailleurs.»
Baisse générale de la criminalité
En dressant un bilan de la période 2010-2011, la responsable de la SQ d'Acton fait aussi état d'une baisse de 7 % de la criminalité générale dans son secteur. Les dossiers de drogue ont notamment été plus rares. Là aussi, Mme Doyon y voit une bonne chose.
Tous les détails dans notre édition de mardi