«C'est sûr que ce projet-là va se faire» dit le ministre de la Santé Yves Bolduc

«Le dossier de Villa Bonheur a pris plus de temps. Il a fallu refaire les plans, retravailler», a précisé hier le ministre de la Santé, Yves Bolduc.

Les travaux de réaménagement du centre Villa Bonheur «vont se faire». «On ne les remet pas en question», a assuré le ministre de la Santé et des Services sociaux Yves Bolduc, hier midi, lors d'une entrevue téléphonique avec La Voix de l'Est. C'est une question de mois, début 2012 précise le ministre, avant que l'établissement dispose des sommes nécessaires pour aller de l'avant.


Sur les huit projets de rénovation de centres d'hébergement autorisés pour 2005-2010 en Montérégie, seuls les travaux au centre Villa Bonheur ont été mis en attente, parce que l'enveloppe de 25 millions$ prévue en Montérégie avait été entièrement dépensée, révélait La Voix de l'Est dans son édition de mardi.

«Le dossier de Villa Bonheur a pris plus de temps. Il a fallu refaire les plans, retravailler» précise le ministre. La version finale du dossier a été déposée à l'Agence de la santé et des services sociaux de la Montérégie au printemps dernier. «Il ne fallait pas s'attendre à ce que le 1er juillet, on leur dise d'aller de l'avant», précise Yves Bolduc. Le ministre ajoute qu'entre le dépôt de la version finale d'un projet et la première pelletée de terre, il s'écoule généralement de six mois à un an, le temps d'étudier les plans et de s'assurer que tout est correct.



Comme tous les autres projets autorisés avaient été déposés plus tôt, «l'argent prévu pour la région avait été dépensé au complet», indique le ministre.

«Je suis très positif, Villa Bonheur, c'est un beau dossier. Il est meilleur que le projet qui avait été annoncé en 2007», précise le ministre.

«Quand on annonce un projet, il y a toujours une marge d'erreur. Parfois, il y a des ajustements à faire par la suite. L'important, c'est de faire de bons projets, on va vivre 25 ans avec ça», dit-il.

Des projets annoncés par le gouvernement et mis en attente par la suite faute de budget, il y en a eu dans le cas des urgences notamment. «Ce n'est pas le seul projet comme ça, assure Yves Bolduc. C'est une question de discipline budgétaire.»



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