«J'ai peur à chaque pluie, j'ai peur pour mes enfants, a lancé une résidante, Veronica Brilvicas, aux membres du conseil bromontois. J'ai perdu 12 pieds de mon terrain depuis sept ans. Je suis stressée à chaque pluie.»
Dans une salle d'assemblée pleine à craquer, où environ 70 personnes s'étaient rassemblées, une quinzaine ont exprimé leur mécontentement et sommé la Ville d'agir au plus vite afin d'éviter d'autres refoulements d'égout, sous-sols inondés et terrains érodés. Notamment à la suite des orages des 21 et 22 juillet, où un ponceau de la rue Iberville avait même été emporté par le courant d'un ruisseau.
Morrie Mauer, déménagé à Bromont depuis à peine deux mois, dit avoir eu droit à tout un cocktail de bienvenue: les précipitations ont causé 20 000$ de dommages à sa maison de la rue Champlain.
«Il faut faire quelque chose rapidement et le plus tôt possible, a dit M. Mauer. Nous tombons en ruine.» Il a aussi mentionné le golf Royal Bromont, dont le terrain a été inondé à la suite du passage de l'ouragan Irene, à la fin août.
«C'est bien beau de payer des taxes, mais on peut s'attendre à des services, aussi», a tonné un autre citoyen, Marc Deslandes. Les résidants qui se sont exprimés montraient du doigt plusieurs causes possibles: l'installation de tuyaux d'égout inadéquats, la gestion du barrage du lac Brome et le développement excessif de la montagne de Ski Bromont.
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