«Notre priorité, c'est d'aider nos citoyens. Après, on va voir ce qu'on peut faire. On va regarder les analyses qu'on a, on va regarder toute la situation et voir si on a besoin de nouvelles études ou pas», a affirmé hier soir la mairesse suppléante Sylvie Beauregard en assemblée du conseil. «On veut faire quelque chose, mais on doit prendre le temps d'étudier tout ça. On ne peut rien faire ce soir», a-t-elle dit alors que des citoyens l'inondaient de suggestions.
Les coups d'eau des deux derniers week-ends ont retenu toute l'attention lors de l'assemblée ordinaire du conseil qui a réuni une trentaine de personnes. Plusieurs citoyens se sont succédé au micro pour tantôt critiquer la Ville, tantôt pour la presser d'agir afin que leurs sous-sols cessent de se remplir des eaux de la rivière Yamaska.
Un résidant de la rue Bonnette, Jean-François Cloutier, a demandé aux conseillers de considérer la tenue d'un référendum sur la construction d'une digue sur les rives de la rivière pour protéger son secteur et celui du boulevard des Vétérans d'inondations. En 1998, le Groupe Roche avait recommandé à la Ville de construire une digue pour régler ce problème. Le conseil n'avait finalement pas retenu l'idée en raison notamment des coûts élevés. Aussi, les résidants n'étaient pas entichés par le projet qui leur aurait fait perdre leur accès à la rivière et leur vue sur le cours d'eau.
Parmi les autres suggestions entendues, la Ville devrait hausser ses exigences en terme de construction dans ces secteurs pour tenir compte des dangers d'inondations. Elle devrait aussi permettre la construction d'un deuxième étage pour que les sinistrés puissent pallier la perte de leur sous-sol. La Ville ou le gouvernement pourraient également racheter les propriétés sinistrées et transformer ces secteurs en parcs.
Tous les détails dans l'édition de mercredi
Abonnez-vous à La Voix de l'Est