L'une des deux victimes a quitté les lieux par ses propres moyens tandis que l'autre, qui souffrait de blessures mineures à la tête, a été transportée par ambulance au Centre hospitalier de Granby. L'homme a reçu son congé d'hôpital en milieu d'après-midi.
«C'est la finition intérieure qui est tombée. Ce sont des lattes de bois au plafond qui ont décroché et qui se sont affaissées sur les tables. Une extrémité du plafond est demeurée accrochée tandis que l'autre a chuté. Il y avait deux personnes assises à proximité qui ont été blessées», explique le chef des opérations du Service des incendies de Granby, Simon Boutin.
La cause de l'effondrement demeure inconnue pour l'instant. L'accident apparaît d'autant plus inexplicable que l'intérieur et l'extérieur du restaurant ont été rénovés de fond en comble au printemps dernier. Les propriétaires ont investi plus d'un million $ pour, entre autres, améliorer le service à l'auto et moderniser l'allure du restaurant ouvert depuis 1974.
«Aucune idée, a répondu M. Boutin lorsqu'invité à identifier la raison de cet affaissement. En tout cas, il n'y a pas eu d'infiltration d'eau.»
Cinq pompiers ont été dépêchés sur place pendant une demi-heure, le temps de sécuriser les lieux. La section endommagée a par la suite été condamnée temporairement, de sorte que le restaurant puisse rester ouvert.
Questionnement
Une situation que s'expliquait mal un client, Martin Lacroix, venu dîner hier midi avec sa jeune fille. Ce dernier croit qu'il aurait été davantage avisé de fermer les portes de l'établissement le temps de faire toute la lumière sur l'accident.
«Je trouve bizarre qu'ils soient demeurés en activité malgré les événements du matin. Dans ce temps-là, il me semble que tu fermes pour la journée. Il n'y a pas de chance à prendre. Sans être paranoïaque, tu te demandes si c'est bel et bien sécuritaire» a indiqué M. Lacroix. Il se questionnait notamment à savoir si un inspecteur avait jeté un oeil au plafond décoratif du reste de la salle à manger avant que la décision de demeurer ouvert ne soit prise.
Il a été impossible d'obtenir une réponse à cette question, puisque la direction du McDonald's de la rue Principale a refusé de commenter les événements. Celle-ci nous a plutôt référé à une boîte de relations publiques qu'il a été impossible de joindre hier.