Menacée de faillite : Tenco cherche des investisseurs

Les Machineries Tenco cherchent des investisseurs pour éviter la faillite. L'entreprise de Saint-Valérien-de-Milton, qui emploie 90 personnes, devrait 2,9 millions de dollars à ses créanciers.


Des négociations sont en cours pour trouver de nouveaux capitaux, explique Daniel Beaudoin, directeur général de l'entreprise. Elles aboutiront d'ici peu, assure-t-il. «On est à quelques jours de s'entendre avec des investisseurs», a-t-il dit hier après-midi.

Les Machineries Tenco se sont placées à la fin de juillet sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers. Ça laisse 30 jours à la compagnie pour présenter une offre de règlement à ses créanciers.



La crise économique aux États-Unis et la force du dollar canadien nuisent aux affaires de l'entreprise, soutient M. Beaudoin. En deux ans, les commandes provenant des États-Unis ont chuté dramatiquement, a-t-il dit. Le coup a été dur à encaisser, a indiqué le patron de la boîte, du fait que 40 % de la production est destinée au marché américain.

M. Beaudoin n'a pas voulu révéler le chiffre d'affaires de la compagnie.

Avant la déroute économique au sud de la frontière, Tenco employait plus de 250 personnes à son usine de Saint-Valérien-de-Milton. L'entreprise, qui a par ailleurs des bureaux de vente au Québec, en Ontario et dans le nord-est des États-Unis, a dû procéder à des mises à pied. La production n'a toutefois jamais été arrêtée, a précisé M. Beaudoin.

Les employés comprennent la situation, estime le directeur général de Machineries Tenco. «On communique régulièrement avec eux. Ce n'est pas une situation agréable, mais l'ambiance est bonne malgré tout.»



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