Malgré tout, Dany Larivière ne regrette en rien son geste, qui lui a permis d'être entendu par les policiers, dit-il. Ceux-ci auraient enfin accepté de recueillir sa plainte contre son ex-femme, Isabelle Prévost, qu'il accuse de harcèlement, de tentative d'extorsion et de vol de documents.

«Ça favorise ma cause, affirme-t-il en entrevue téléphonique. Je ne regrette rien du tout. J'aurais dû faire ça avant. Ça aide à avoir de l'écoute auprès des policiers.»

Le maire Larivière a accordé des entrevues à de nombreux médias hier. «Je ne m'attendais pas à ça, soutient-il. J'ai eu beaucoup, beaucoup de téléphones. Ça a fait le tour.»

Il affirme que cette pression médiatique a incité les policiers de la Sûreté du Québec à prêter oreille à ses doléances contre son ex-femme, ce qu'ils avaient, selon lui, refusé de faire malgré ses demandes répétées avant qu'il ne pose son geste d'éclat. «C'est les médias qui ont fait changer la donne, croit-il. Je suis allé à la police avant, avait-il affirmé en entrevue dimanche. Mais je suis maire et je suis l'homme. Ce n'est pas une grande priorité pour eux».

En allant livrer de nuit la roche chez son ex-femme, celui qui est également propriétaire d'une compagnie d'excavation a dit avoir voulu donner à son ex-femme, de qui il est divorcé depuis plus d'un an, la «grosse garnotte» qu'elle lui aurait toujours demandée pour son anniversaire.

Possibles accusations de méfait

Mais pour ce geste, M. Larivière croit qu'il devra comparaître en cour pour faire face à des accusations de méfait. Afin d'aider sa cause, il s'est engagé à enlever la roche de l'entrée de la demeure où vit maintenant son ex-femme d'ici midi, aujourd'hui. «On a signé une entente où je m'engage à enlever la roche, affirme-t-il. On m'a dit que ça devrait aider le procureur à gérer mon dossier de manière plus clémente.»

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