Aménagement d'un bassin de rétention souterrain : pas obligatoire pour tous

Le promoteur immobilier Gilles Larochelle devra aménager un bassin de rétention dans le cadre de son projet commercial à l'angle des rues Robinson et Léon-Harmel.

Le promoteur immobilier Gilles Larochelle s'est vu imposer par la Ville de Granby l'aménagement d'un bassin de rétention souterrain pour son projet commercial qui verra le jour à l'angle des rues Robinson et Léon-Harmel. Pourquoi lui et pas les autres? , s'est-il demandé hier après avoir appris que deux projets majeurs du secteur n'auraient pas été soumis à pareille exigence.


«La Ville a sûrement fait son travail, dans l'intérêt du secteur. C'est correct. Mais pourvu que les autres soient soumis aux mêmes règles que moi», a-t-il laissé tomber.

M. Larochelle dit ne pas trop vouloir faire de vagues, mais il a été surpris d'apprendre, à la lecture des déclarations du conseiller Pascal Bonin dans La Voix de l'Est d'hier, que la caisse Desjardins de Granby - Haute-Yamaska et les Aliments Ultima n'auraient pas été contraints d'aménager de bassin de rétention dans le cadre de leur projet de construction ou d'agrandissement.

De tels bassins recueillent les eaux de pluie et évitent qu'elles soient acheminées massivement dans les égouts, lors de fortes averses, comme celles qui se sont abattues à deux reprises sur Granby depuis une semaine.

Gilles Larochelle estime que le bassin prévu dans son projet commercial, nécessitant des investissements de 10 millions$, entraînera des coûts supplémentaires d'au moins 200 000$. La construction d'un premier des trois immeubles commerciaux à être érigés sur son terrain de 300 000 pieds carrés doit commencer au début août. Parmi les locataires confirmés: une pharmacie de la bannière Famili-Prix.

Analyse

Chose certaine, la question est loin d'être simple. Car à quelques coins de rues de là, à l'angle des rues Robinson et Principale, la clinique médicale Robinson, qui fait l'objet de travaux d'agrandissement et de rénovation, n'aurait pas à prévoir de bassin de rétention. Mais hier, le promoteur du projet, Yann Tremblay, est demeuré prudent. «En théorie non. Mais je n'ai pas encore reçu une copie de mes plans corrigés», a-t-il dit.

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