«On a eu une passe assez difficile, mais on va être prêts», assure Janna Hubacek, une des fondatrices de la coopérative de solidarité de plein air et d'aventure aérienne Sutton en haut.
Mme Hubacek espère que les amateurs de sensations fortes répondront à l'appel. «On est un secret trop bien gardé», a-t-elle dit pour décrire la qualité des équipements juchés dans les cimes des conifères des monts Sutton.
C'est tout un revirement de situation pour Sutton en haut. L'entreprise a déclaré une faillite de 254 000 $ en début d'année. La PME n'était pas mal administrée, note René Beaulieu, conseiller en développement économique senior au CLD de Brome-Missisquoi. Elle a simplement joué de malchance, a-t-il dit.
Les ennuis de Sutton en haut ont débuté en 2009 lorsque des enquêteurs de la commission de santé et sécurité au travail sont passés pour inspecter les installations de l'entreprise. Un accident venait de se produire dans une autre entreprise d'aventures dans les arbres en Estrie. La CSST a choisi Sutton en haut pour revoir l'ensemble de ses normes de sécurité concernant ce type d'installations.
Les enquêteurs de la CSST ont exigé plusieurs modifications aux équipements de Sutton en haut pour qu'ils respectent les normes de sécurité. Les propriétaires de l'entreprise, Michel Dallaire et Marc Breton, disposaient de trois mois pour exécuter les travaux estimés à 130 000 $. C'était un délai déraisonnable, estime M. Beaulieu.
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