«Les six employés permanents du comité veulent être payés pour négocier», explique Sylvain Amireault, le président du syndicat de l'usine, une branche du Syndicat international des travailleurs de la boulangerie, confiserie, tabac et meunerie (SITBCTM), affilié à la FTQ.
Les 225 membres de ce local syndical ont donc entrepris une «journée d'étude», selon leurs termes, qui s'étendait de 23h jeudi soir à 23h hier, afin d'amener la nouvelle direction, en place depuis deux ans, à rémunérer, comme le faisait la précédente, les employés lors des rencontres de négociations.
«C'est la 16e négociation depuis 1972 et on était toujours payés auparavant», souligne M. Amireault, ajoutant qu'il était injustifié, selon les syndiqués, qu'on les oblige à travailler bénévolement pour négocier leurs conditions de travail.
«Personne n'est payé aujourd'hui et tout le monde a embarqué dans la journée d'étude», a souligné le président syndical. Les syndiqués se sont aussi réunis dans un commerce du centre-ville pour discuter de la situation et des revendications syndicales en vue du renouvellement de la convention.
«On fera d'autres journées plus tard s'ils ne reviennent pas sur leur décision quant à notre rémunération», ajoute M. Amireault, qui a aussi indiqué qu'il avait un mandat de grève en main.
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