But de l'initiative: réduire le nombre de collisions de la machinerie avec les tortues des bois, une espèce menacée qui s'aventure parfois jusqu'à 300 m des rives pendant la saison estivale.
Selon une étude réalisée dans la région de Brome-Missisquoi, il y avait 23% moins de bébés tortues dans les populations de tortues des bois vivant en milieu agricole que dans celles vivant en milieu forestier. Les bêtes avaient également deux fois plus de blessures à la carapace à cause des collisions avec des lames de faucheuses à disque.
L'organisme Corridor appalachien, situé à Lac-Brome, en partenariat avec la Fondation de la faune du Québec, l'Union des producteurs agricoles (UPA) et le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ), a décidé d'agir.
«En 2009, explique le biologiste Clément Robidoux, on a mis en place la première phase du projet. Il s'agissait de cibler quelques actions à poser et des mesures d'atténuation pour assurer la survie de la tortue des bois. Pour cela, on a créé une équipe de travail formée de spécialistes en agriculture et de spécialistes de la tortue des bois.»
Tous les détails dans notre édition de vendredi