Les cyclistes risquent de bouder la région

Les cyclistes québécois pourraient perdre de l'intérêt pour les routes du Vermont à la suite de la décision de l'Agence des services frontaliers du Canada de réduire les heures d'ouverture des postes de Morses Line, d'East Pinnacle et de Glen Sutton.

La région de Brome-Missisquoi pourrait perdre du lustre aux yeux des cyclistes. Ceux-ci verront en effet leur accès aux routes du Vermont limité alors que l'Agence des services frontaliers du Canada réduira les heures d'ouverture de ses postes de Morses Line, d'East Pinnacle et de Glen Sutton.


Au lieu d'ouvrir de 8h à minuit, ces trois postes frontaliers ne seront ouverts que de 8h à 16h, et ce, dès le 1er avril. Les résidants de ces secteurs ne seront pas les seuls pénalisés par la mesure, craint le député bloquiste de Brome-Missisquoi, Christian Ouellet. Les adeptes du cyclisme aussi perdront au change, signale-t-il. Et puisque les cyclistes génèrent une activité économique importante dans la région, fait remarquer M. Ouellet, les commerçants des deux côtés de la frontière écoperont.

Tous les week-ends, entre les mois de mai et d'octobre, environ 400 cyclistes traversent ces trois petits postes frontaliers, pour profiter «de belles petites routes de campagne», explique le député. Leur excursion les mène parfois dans des restaurants, des dépanneurs, des galeries, des vergers, des vignobles. «Ce sont des petites choses qui globalement se traduisent par des pertes pour les communautés», fait remarquer M. Ouellet.



En conférence de presse hier à Montréal, le député Ouellet a dénoncé la décision de l'Agence. Il a été secondé par le directeur général de la Fédération québécoise des sports cyclistes, Louis Barbeau, et la directrice générale de Vélo Québec Association, Lucie Lanteigne. Ces associations organisent des sorties pour leurs membres sur les routes du Vermont.

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