Après le choc, ce saut de 1400 pieds en 40 secondes, il a dû réapprendre à vivre avec ce corps douloureux affligé de multiples fractures et savourer chaque petit progrès. «Elle est pas mal moins compliquée qu'elle était, la vie», confie le journaliste, très ému à l'évocation de ces épisodes particulièrement difficiles.
C'est ce message d'espoir que Réjean Léveillé entend bien livrer, le premier mai prochain, à l'hôtel Castel et Spa Confort lors de la conférence qu'il prononcera lors du 20e brunch-bénéfice de l'organisme Oasis santé mentale qui vient en aide aux familles de personnes atteintes de troubles de santé mentale.
Car même si le nombre de familles aidées a doublé en deux ans, la subvention de l'organisme - 235 000 $ - , elle, reste inchangée. Celui-ci doit donc solliciter la population pour préserver les services d'aide offerts et éviter de devoir sabrer encore davantage les services de répit, comme les camps offerts aux enfants atteints du syndrome de Gilles de La Tourette ou les journées d'activités au Ranch Massawippi.
«Nous, on vient avant la Prévention du suicide», fait valoir le président du c.a. de l'organisme André Charbonneau, faisant référence à la très grande souffrance des gens atteints de troubles de santé mentale. L'organisme veut outiller les proches pour voir venir les crises, percevoir la détresse, sachant qu'un fort pourcentage de gens qui font une tentative de suicide souffre d'un problème de santé mentale, précise la directrice de l'organisme Mélanie Tremblay.
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