Jean Charest: «Un gouvernement fatigué et sans âme»

Le député adéquiste de Shefford, François Bonnardel.

Le discours inaugural du premier ministre, qui visait à regagner une certaine faveur populaire, ne relancera pas le gouvernement Charest, estiment des députés de l'opposition de la région. Ceux-ci y voient plutôt un signe clair que Jean Charest est à court de solutions pour faire remonter son parti dans les sondages.


«C'est une grosse déception. C'est le rebrassage d'une même salade qu'on nous sert depuis huit ans. C'est un gouvernement fatigué, sans âme, qui n'est nullement en mesure d'entreprendre les défis politiques auxquels devra s'attaquer le Québec au cours des 20 prochaines années», a réagi hier le député adéquiste de Shefford à l'Assemblée nationale, François Bonnardel.

Une opinion partagée par le député péquiste de Johnson, Étienne-Alexis Boucher, qui avance que le gouvernement Charest cherchait simplement une façon de sortir du marasme dans lequel les troupes libérales se sont engouffrées.



«M. Charest a plutôt fait la démonstration que son gouvernement, et donc le Québec, n'avance plus; qu'il est déconnecté de la réalité et des besoins de la population. Les Québécois sont préoccupés par les malversations dans le secteur de la construction et la gestion de nos ressources naturelles, mais M. Charest ne présente rien de concret pour régler ces problèmes. Il n'annonce pas le moratoire sur les gaz de schiste réclamé par la population et promet pour la énième fois un Plan Nord que personne n'a vu», a dénoncé M. Boucher.

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