Lors d'une visite lundi midi, La Voix de l'Est a constaté que les prix de certaines boissons, dont des jus et des boissons gazeuses, étaient seulement affichés sur une liste, apposée sur l'un des murs intérieurs d'un réfrigérateur. Or, cette façon de faire ne serait pas conforme à la Loi sur la protection du consommateur. «Il devrait y avoir une indication unitaire des prix des articles que le consommateur peut se procurer lui-même dans la cafétéria (qui ne sont pas derrière une porte vitrée, accessibles seulement pour des employés de la cafétéria, par exemple)», explique le porte-parole de l'Office de la protection du consommateur, Jean-Jacques Préaux.

La loi oblige en effet les marchands à identifier clairement le prix de leurs produits. Si les caisses ne sont pas équipées de lecteurs optiques de code à barres, comme c'est le cas à la cafétéria du cégep, le commerçant se doit d'étiqueter le prix de vente sur chaque produit, à l'exception de quelques catégories de biens, comme les aliments vendus sans emballage.

Monique Drouin, la directrice régionale de Chartwells, multinationale qui gère la cafétéria du cégep, affirme qu'elle ne connaissait pas cette loi. «Je ne suis pas au courant beaucoup de la loi. Il y a beaucoup de lois», a-t-elle indiqué lorsque jointe au téléphone, hier.

La suite dans notre édition de mercredi

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