«Il faut que ça se règle rapidement», dit François Bonnardel

Des procureurs de la Couronne ont rencontré le député François Bonnardel, hier, pour le sensibiliser à leur cause.

Alors qu'ils entament aujourd'hui leur deuxième semaine de grève, les procureurs de la Couronne sont allés chercher un nouvel appui hier, en manifestant devant les bureaux du député de Shefford François Bonnardel. Celui-ci leur a prêté une oreille attentive et a dit espérer que les négociations aboutissent rapidement.


«Nous sommes venus le sensibiliser au dossier et avoir une forme d'appui de sa part, indique Me Annik Harbour. C'est une autre façon pour nous d'accéder au gouvernement. Et on a eu une bonne écoute, une belle disponibilité de sa part.»

M. Bonnardel a en effet souligné l'importance que le dossier se règle rapidement.



«On demande à M. Charest de se mettre le nez là-dedans pour que ça se règle le plus rapidement possible et que vous soyez capables de faire votre travail, a-t-il dit aux procureurs réunis dans son bureau. Vous êtes des personnes archi-importantes. Comme M. Deltell (le chef de L'ADQ) l'a dit, j'ose espérer que le gouvernement prend au sérieux la situation. On va suivre ça de près dès demain à la période de questions. Quand on voit que la cause de quelqu'un comme Jocelyn Dupuis (ancien directeur général de la FTQ-Construction accusé de fraude) est reportée, on comprend qu'il faut que ça se règle rapidement.»

Le député adéquiste n'a pas non plus hésité à blâmer les gouvernements précédents pour la situation actuelle.

«S'il y a aujourd'hui un rattrapage de 30 ans à faire, c'est la faute des autres gouvernements, libéraux et péquistes, qui ont été en place et qui ont eu leur mot à dire, soutient-il. Quand on pellette par en avant, le banc de neige, on finit par le frapper. Et on peut dire que les procureurs n'ont pas été les enfants gâtés du gouvernement dans les 30 dernières années.»

Les détails dans l'édition de mardi

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