Si jamais le centre de santé va de l'avant et acquiert ce terrain, il devra toutefois payer la note de raccordement au réseau d'égout municipal de la Ville et construire une station de pompage. Le réseau se trouve à environ 200 mètres du terrain convoité. On n'a pu obtenir hier une estimation des coûts.
Initialement, l'établissement souhaitait plutôt recourir à des fosses septiques et à un système de traitement des eaux usées autonome pour ensuite rejeter l'eau dans le ruisseau Lanctôt, mais cela posait des problèmes environnementaux.
«Ce qui est apparu, c'est que dans ce ruisseau-là, il y a une espèce de salamandre sombre du Nord qui fait partie des espèces menacées ou vulnérables», indique Pierre Paquin, directeur régional au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs.
«Les exigences pour les rejets (des eaux usées) sont plus sévères», explique-t-il. Et c'était peu probable que l'établissement puisse parvenir à les respecter à l'aide du système de traitement des eaux usées envisagé au départ.
Le CSSS s'est donc rabattu sur l'autre alternative: raccorder les nouvelles maisons d'hébergement au réseau d'égout sanitaire de la municipalité. Pour ce faire, le centre de santé doit obtenir une autorisation du ministère du Transport du Québec pour pouvoir creuser dans l'emprise du boulevard Pierre-Laporte. Cette demande a été adressée en décembre dernier. Elle est présentement en traitement, confirme le MTQ.
Contrairement aux rumeurs qui circulent à cet effet, le zonage à cet endroit est adéquat pour permettre l'érection de maisons d'hébergement.
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