Des nouveaux panneaux qui font jaser

Le remplacement des panneaux de rues à Granby suscite bien des commentaires par sa disparité. Ce ne sont pas les employés des travaux publics qui réalisent l'opération, mais la firme Signoplus, indique le directeur des travaux publics, André Jean.

Amorcée l'automne dernier, la pose des nouveaux panneaux de rues dans la ville de Granby sera bientôt terminée. Et au fil des semaines, l'opération a suscité son lot de commentaires. Plusieurs citoyens ont rapporté ce qu'ils considèrent comme des incohérences dans le processus.


Mais le travail ne relève pas des employés des travaux publics, plutôt de Signoplus, une entreprise de Trois-Rivières à qui a été confié le contrat de fabrication et d'installation des panneaux, a tenu à préciser le directeur des travaux publics, André Jean.

En circulant dans la ville, on remarque qu'il est fréquent qu'un même poteau affiche une nouvelle enseigne de rue, où la couleur bleue domine, et une ancienne. Et dans une même rue, il n'est pas rare que seulement une partie des panneaux ait été remplacée. Tout cela a parfois obligé les installateurs à effectuer de nombreux allers-retours dans un même quartier.



Le contrat de 275 000 $ a été confié en août à la firme Signoplus, à la suite d'un appel d'offres. Quelque 3600 enseignes de rues réparties sur l'ensemble du territoire devaient être remplacées. À ce jour, il en reste encore 500 à changer, dit M. Jean.

Par secteur

L'opération n'a rien de désordonné, a indiqué hier le président de Signoplus, Jacques Guilbert. « Chaque équipe a 160 noms de rue à changer par jour. Et on y va par secteur. La ville est subdivisée en 11 ou 12 secteurs. Il est possible qu'une même rue chevauche plusieurs secteurs. C'est pour ça qu'il y avait parfois des bouts qui n'étaient pas changés », explique-t-il.

M. Guilbert convient qu'il peut y avoir eu des erreurs de production ou de décompte en cours de route.«Les installateurs partent avec un certain nombre de noms de rues. Mais il est possible qu'il en manque parfois», dit le patron de Signoplus.



Qu'à cela ne tienne, «ça ne coûte pas un sou de plus à la Ville qu'ils (les installateurs) reviennent deux fois ou 10 fois sur une même rue», dit le directeur des travaux publics.

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