Jean Béliveau accueilli à Vancouver

Déjà quelques mois que la tête de Jean Béliveau était au Canada. Pendant que le reste du corps poursuivait le tour du monde à pieds de 75 000 kilomètres amorcé il y a plus de dix ans, le Québécois n'avait plus en tête que son retour au pays.


«Je crois que je ne vais pas marcher les 5000 kilomètres qu'il me reste à faire au Canada, je pense que je vais les danser. Ça me fait chaud au coeur d'être ici, je me sens le bienvenu», a réagi hier le quinquagénaire d'Asbestos à son arrivée à l'aéroport de Vancouver où l'attendait impatiemment sa conjointe Luce Archambault, qui ne l'avait pas vu depuis l'an dernier, en Australie, mais aussi un comité d'accueil d'une cinquantaine de personnes qui ont suivi son avancée de la dernière décennie via son site internet WWWalk.org.

Depuis son départ de Montréal le 18 août 2000, le jour de son 45e anniversaire, Jean Béliveau n'est jamais revenu au pays. Il a parcouru jusqu'ici 70 000 des 75 000 kilomètres prévus à son itinéraire, traversé 65 pays et usé 50 paires de souliers. S'il a la plupart du temps couché sous la tente, il a aussi trouvé refuge dans des postes de police, des stations de pompiers, des cimetières, des églises, des musées et sous des ponts. Il a aussi été accueilli tout au long de son aventure par plus de 1500 familles touchées par l'homme et par sa cause.



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