C'est la question que pose Barry Rumbolt. Le Cowansvillois, qui a acheminé une lettre au courrier des lecteurs du journal The Record et de La Voix de l'Est, déplore d'avoir attendu une heure devant la porte du CLSC de Cowansville avec sa mère âgée de 92 ans qui devait subir des prélèvements sanguins. Comme l'aînée ne peut patienter aussi longtemps debout et au froid, elle attendait dans la voiture chauffée, garée dans un espace de stationnement réservé aux personnes handicapées, pendant que son fils faisait la file.
«Si, au moins, on pouvait entrer dans la salle d'attente, qui est séparée du reste de la bâtisse, ce serait moins pire», indique le Cowansvillois. Il reconnaît que le CLSC de Cowansville n'est pas le seul établissement de santé à faire attendre ses clients dehors. C'est aussi le cas des cliniques médicales. Les gens attendent au froid, souvent tôt le matin, en espérant obtenir une place au service sans rendez-vous.
Même si les portes du CLSC ouvrent à 7h30, les gens arrivent une heure ou même une heure et demie plus tôt pour prendre un numéro en espérant obtenir le service le plus rapidement possible, remarque M. Rumbolt. Il y a des gens impatients. Des patients qui fument dans la file, en dépit de l'affiche indiquant l'interdiction du tabac à proximité de l'établissement. Il n'y a même pas de place où on peut s'abriter, déplore-t-il.
«Si on arrivait à 8h (le CLSC serait alors ouvert), c'est sûr et certain qu'on attendrait deux ou trois heures», estime le Cowansvillois, soulignant que sa mère est bien faible pour attendre aussi longtemps.
Barry Rumbolt prend la parole en espérant que des changements soient apportés. Car sa mère, elle, a fini d'attendre devant le CLSC. Une infirmière du CLSC se rendra à domicile pour faire les prélèvements sanguins à la demande de M. Rumbolt.
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