Cette histoire refait surface à la suite du travail du Comité d'environnement de Dunham. Le nouveau président du CED, Jean Binette, en a eu vent dernièrement après des rencontres avec des citoyens de Saint-Césaire. Des recherches effectuées en collaboration avec la Société d'histoire de la Haute-Yamaska ont permis de valider l'information. La Voix de l'Est, dont la Société d'histoire conserve les archives, en avait d'ailleurs fait sa page frontispice le lendemain.
Selon les collègues de l'époque, la fuite est survenue dans une partie enfouie de l'oléoduc de 12 pouces, près de la station de pompage. Un jet d'huile surgissait du sol.
Le déversement avait donné beaucoup de fil à retordre à la compagnie, alors connue comme la Montréal-Portland Pipeline Systems. Leurs employés avaient érigé deux petits barrages dans un ruisseau près du rang Sainte-Brigide pour contenir l'huile. Désemparés parce qu'ils ne pouvaient pomper le produit pétrolier, ils y ont mis le feu. L'idée était de la brûler avant qu'il n'atteigne la rivière Yamaska, alors une source d'eau potable pour les municipalités riveraines.
À distance, le brasier donnait l'impression que toute la municipalité était en feu, peut-on lire dans le journal du jour.
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