La consommation du gaz naturel, qui inclut les gaz de schiste, émet 30% moins de GES que le mazout, a affirmé hier Éric Hurtubise de la compagnie Gaz Métro lors de la deuxième journée d'audience publique du BAPE à Saint-Hyacinthe.
En deux ans, a indiqué M. Hurtubise, la conversion énergétique d'entreprises du mazout vers le gaz naturel offerte par Gaz Métro a permis de réduire les GES de 272 000 tonnes métriques du bilan du Québec.
Le potentiel de réduction des GES est très grand de ce côté, a-t-il expliqué en substance, puisque le Québec «est le champion canadien» de la consommation de mazout au Canada. Le Québec consomme 40% de tout le mazout au pays, a fait remarquer M. Hurtubise.
Tout juste avant, Jean-Luc Allard a invité les commissaires à considérer l'enjeu des GES dans une perspective plus large. Ce spécialiste des changements climatiques et de la qualité de l'air a rappelé que les impacts des GES ne connaissent pas de frontières et que peu importe où ils sont produits, ils ont un impact sur l'environnement.
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