«On observe ce qui se passe dans l'actualité», confirme Charlotte Sasseville, conseillère en affaires publiques au Bureau d'assurance du Canada. «C'est quelque chose qui est émergent. L'industrie (des assurances) s'interroge sur ce qu'elle va faire.»
Chez Assurances Desjardins, un des plus importants assureurs au Québec en matière d'assurance habitation, des analystes sont au travail pour évaluer les risques, explique Caroline Phémius, de l'équipe des relations de presse de la coopérative. Elle ignore quand le travail sera terminé. Aussi, il est trop tôt, selon Mme Phémius, pour déterminer dans quelle proportion les primes de leurs clients risquent d'être revues à la hausse.
Lors des trois assemblées publiques d'information organisées par l'Association pétrolière et gazière du Québec ces dernières semaines, la question des assurances a maintes fois été abordée. Plusieurs citoyens ont dit craindre de ne pas être dédommagés par leur compagnie d'assurance en cas d'accidents sur des sites d'exploitation.
Sur ce point, Mme Sasseville s'est voulue rassurante. Les dommages matériels causés aux maisons à la suite de l'explosion ou l'incendie d'un site d'exploitation sont couverts par les polices d'assurance habitation de base. Cela inclut aussi les dommages causés par la fumée.
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