Dans le restaurant La Belle Province de la rue de la Rivière, c'est par dizaines que l'on peut compter les adolescents, à l'heure du dîner.
«Il y a des jours où ils sont 100, même 150 à défiler dans le resto le midi», raconte le cuisinier Marc Régimbal.
S'ils étaient tous là pour acheter sous-marins, hamburgers et patates frites, le propriétaire des lieux ferait des affaires d'or. Hélas, les rares étudiants qui achètent un dîner sont accompagnés d'amis qui apportent leur lunch de la maison ou qui picorent dans leur assiette.
«Il a fallu demander à la serveuse du matin de rester pour patrouiller dans le restaurant, reprend M. Régimbal. Elle avertit les jeunes qui n'ont rien acheté et leur demande de partir.»
Les détails dans l'édition de vendredi.