Cette ressource énergétique sera exploitée en utilisant les «meilleures pratiques possible» pour minimiser les risques associés à cette activité, assure M. Caillé. Rappelant que les sociétés engagées dans l'extraction de ces gaz n'en étaient encore qu'au stade d'exploration, le porte-parole de l'APGQ croit que l'industrie pourra relever le défi d'opérer sans causer de préjudice à l'environnement. «Au jour un de la production, on sera les meilleurs», promet-il en entrevue à La Voix de l'Est.
Au dire de M. Caillé, les travaux du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement permettront d'étudier les différentes techniques d'extraction des gaz de schiste utilisées ailleurs dans le monde. De là, l'organisme recommandera à l'industrie quel chemin prendre. «Le BAPE va nous dire comment faire», résume M. Caillé.
L'extraction des gaz emprisonnés dans des roches nécessite l'utilisation de grandes quantités d'eau et de produits chimiques, confirme M. Caillé. Il comprend que les gens qui habitent à proximité des futurs sites d'exploitation se posent des questions quant à une possible contamination de leur eau potable. Sur ce point, M. Caillé est catégorique: en aucun temps, les activités d'exploration ou d'extraction ne nuiront à la qualité de l'eau de la nappe phréatique et à celle des cours d'eau. Aussi, l'eau utilisée sera traitée comme il se doit avant d'être renvoyée dans la nature.
«Il n'y aura pas de diminution de la qualité de l'eau ou de sa disponibilité», affirme M. Caillé.
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