Petites écoles de village, là pour rester

Le directeur général de la commission scolaire du Val-des-Cerfs, André Messier, en compagnie du vice-président et du président, Jean Gratton et Guy Vincent.

Elles sont toutes petites, accueillant à peine quelques dizaines d'élèves et une poignée d'enseignants. Mais malgré leur statut particulier, les écoles de village sont là pour rester, assure la commission scolaire du Val-des-Cerfs.


«Depuis 2007, le nouveau conseil est ferme: il n'est pas question de fermer des écoles. Parce que quand tu fermes la dernière école d'un village, tu fermes un village», affirme le président de Val-des-Cerfs, Guy Vincent. Sur son territoire, deux établissements primaires en milieu rural, ceux de Notre-Dame-de-Stanbridge et de Saint-Armand, vivent cette situation où on peine à former des classes complètes à chaque niveau, en raison du manque d'enfants.

On compte 55 écoliers à Notre-Dame-de-Stanbridge, répartis dans quatre groupes, sur une possibilité de sept. À Saint-Armand, à peine 49 élèves occupent quatre petits groupes, alors que l'école pourrait en recevoir six.



Une situation problématique, mais dont on tente de tirer le meilleur. «Ça permet parfois d'équilibrer les écoles en surpopulation», avance le vice-président Jean Gratton.

Il va sans dire que la solution à cette pénurie d'enfants réside généralement dans les classes multiples où on jumelle deux années. Pas plus, cependant, car la convention nationale des enseignants stipule que les classes de primaire ne peuvent être formées de trois niveaux d'étude, à moins que l'école compte moins de 25 élèves. Ou à moins d'entente spéciale à l'interne.

À lire dans l'édition de jeudi.

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