« On achète 40 % des récoltes de pommes de transformation au Québec », précise Jean Gattuso, président et chef de direction de l'entreprise de Rougemont, joint au téléphone. L'entrée en jeu majeure de la Chine dans l'industrie de la pomme a secoué le marché, reconnaît-il. « Aujourd'hui, 50 % du concentré de pomme vient de la Chine, dit-il. La pomme est plus sucrée en Chine. Pour avoir le même niveau de sucre au Québec, c'est beaucoup plus coûteux. »
« Mais on achète aussi de l'Afrique et de l'Argentine. On varie l'approvisionnement (de concentré de pomme) », nuance le président. Le prix de la pomme de transformation s'est déprécié au cours des dernières années, dépassant à peine le dollar pour 42 livres, déplorent les producteurs, qui attribuent le phénomène à la concurrence menée par l'Empire du Milieu, chez Lassonde, notamment. « L'impact n'est pas que sur le Québec, explique M. Gattuso. Il se fait sentir sur le cours mondial des prix. »
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